Overview

Description de l'appartement

Vacances au cœur du Patrimoine allie conservation du patrimoine et tourisme. Des bâtiments de valeur historique sont repris, rénovés en douceur et loués comme logements de vacances. Ce modèle permet un double bénéfice : les monuments historiques se voient offrir un nouvel avenir et les vacanciers vivent un séjour dans un bâtiment hors du commun. L'idée est réalisée par la fondation Vacances au cœur du Patrimoine (VcP), créée en 2005 par Patrimoine suisse.

Transports publics : toutes les 10 minutes : Bus 201 depuis Montreux ou Villeneuve, arrêt "Bonivard". Remonter la rue Bonivard jusqu'à la 1ère place avec une fontaine. Une fois par heure : train S3 de Montreux ou Villeneuve, arrêt "Veytaux-Chillon". Remonter la rue du They jusqu'à la 1ère place avec une fontaine.

Voiture : depuis la RC Montreux-Villeneuve, suivre les panneaux "Veytaux Village" ou "Hôtel Masson" et monter jusqu'à la 1ère place avec une fontaine.

Parking : Une place de parc gratuite se trouve juste devant la maison (non couverte). Possibilité d'acheter un macaron de stationnement pour toute voiture supplémentaire (6.- / jour). Les macarons sont à disposition dans l'appartement.

Nombre de personnes 6-9 : La maison peut accueillir jusqu'à neuf personnes (plus bébé). Il y a deux grandes chambres avec chacune un lit double (160X200), deux petites chambres avec chacune un lit superposé (80x200) et une chambre ave un lit (90x200). De plus, un lit bébé (jusqu'à 2 ans) est à disposition. 

Saison : la maison peut être louée toute l'année.

Petites vacances : Courts séjours possibles (en juillet : Festival de Jazz, en décembre :Marché de Noël)

Espace extérieur : L'appartement dispose d'un balcon privé et le jardin est à partager.

Chauffage : Chauffage central (pellets) avec radiateurs.

Poêle / Cheminée : Cheminée.

WLAN : Est disponible. 

Animaux : Les animaux domestiques ne sont pas autorisés.

Altitude : 438 m au dessus du niveau de la mer.

Histoire & informations
Le village de Veytaux est constitué autour d’un noyau médiéval, au bâti dense et aux venelles tortueuses. Sous l’Ancien Régime, des bourgeois aisés s’établissent dans le quartier du Petit Veytaux, situé en contre-bas, et y construisent des demeures tournées vers le lac, sur de vastes terrains aménagés en terrasse. Il en va ainsi du "manoir" de la famille Rosset (1721), puis de la pension Masson, le plus ancien hôtel historique de la région de Montreux.
La maison "Les Platanes" – en référence aux deux arbres ornant son entrée – est quant à elle construite en 1837-38 par une autre branche de la famille Masson. Elle est fondée sur des caves voûtées nettement plus anciennes, ayant appartenu aux Rosset vers 1749 ; ces deux dates figurent sur les portes d’entrée correspondantes côté rue. Principalement destinée au logement des trois enfants issus du mariage Masson-Rosset, elle est aussi utilisée comme maison vigneronne et équipée d’un important pressoir à l’arrière du bâtiment.
Dès l’ouverture de la ligne ferroviaire du Simplon vers 1870, la région de Montreux connaît un essor fulgurant et abandonne progressivement son économie pastorale et viticole au profit du tourisme. À la Belle Epoque, les Platanes fonctionnent ainsi comme pensionnat, puis accueillent au courant du XXe siècle de nombreux hôtes pour de brefs ou longs séjours. On citera par exemple le pasteur Oscar Rau-Vaucher (1835-1927), missionnaire en Chine en 1860, puis directeur de l’Institution des diaconesses de Saint-Loup (VD). Il passe sa retraite aux Platanes, où il décède à l’âge de 92 ans. Des touristes anglais y séjournent sans doute aussi, si l’on en croit des cartes postales anciennes retrouvées sur place. La dernière propriétaire liée à la famille Masson, Jeanne-Juliette Marquis, rentière charitable et sans descendance, fait don d’une partie des vignes de la propriété pour y construire la chapelle du village vers 1950.
Depuis, et jusqu’à ce jour, ce sont 4 générations successives de la famille Dind qui prennent soin de ce lieu.
La construction est attribuée au maître d’œuvre Jean Gunthert (1789-1867), également à l’origine du Cercle du Marché à Vevey (1818) et du temple d’Yvorne dans le Chablais (1834). Le style néoclassique sobre et régulier dont il fait usage était très en vogue durant les années ayant suivi l’indépendance du jeune Canton de Vaud, en 1803. L’hôtel Masson partage le même type d’architecture, et peut-être le même architecte.
La maison est accompagnée d’un jardin historique recensé à l’ICOMOS, véritable écrin de verdure au milieu du village. Il comprend un verger, un potager et diverses aires d’agrément sur une surface de 1500 m2, ainsi qu’un pavillon en bois. L’ensemble est organisé autour d’un carré de buis, et structuré par des chemins géométriques en gravier, suivant les lignes principales parallèles aux murs de soutènement du terrain.
À l’origine, l’immeuble comporte trois appartements, les combles étant réservés aux domestiques qui logent dans de petites chambrettes sans confort. Les étages sont organisés selon une typologie classique : une enfilade de pièces de jour côté lac ; un long corridor au centre, les pièces de service à l’arrière. Celles-ci incluent la cage d’escalier, une cuisine avec garde-manger, des toilettes et une salle de bain.
Cette dernière pièce était initialement une "souillarde" directement reliée à la cuisine, sorte de buanderie servant tout à la fois l’hygiène du linge et celle du corps. Elle comportait aussi des latrines (toilettes sèches) avec dispositif d’évacuation centralisé. Si l’équipement d’origine a disparu depuis longtemps, ce type d’aménagement est plutôt rare au XIXe siècle et témoigne du niveau de vie élevé des occupants.

En 1872, le plan est agrandi d’une travée côté jardin, notamment pour accueillir des "anglaises", soit les premières toilettes à chasse d’eau. Vers 1930, un chauffage central à charbon et des radiateurs en fonte sont installés, entraînant la disparition de tous les poêles à bois d’origine. En 1942, l’étage des combles est remanié par Mlle Marquis, qui y crée un nouvel appartement pour ses propres besoins, en lieu et place des chambres de bonnes.

Rénovation
L'appartement destiné à la location se situe au 2e étage du bâtiment. Occupé sur plusieurs décennies par les mêmes personnes, il n’a pas subi de travaux importants depuis le milieu du XXe siècle. Il a donc fait l'objet d'une rénovation complète, intégrant confort moderne et efficacité énergétique. Les travaux ont été accompagnés par un archéologue et un restaurateur, qui ont effectué plusieurs campagnes de sondages. Ceux-ci ont permis de découvrir l'emplacement du potager et des latrines d'origine, des décors en faux-bois sur les portes d'entrée, ainsi qu'un bel échantillon de papier peint de la fin du XIXe, probablement le dernier dans la maison. Tous ces éléments ont été conservés et mis en valeur sous forme de témoins ou de fenêtres archéologiques.
Les pièces de jour présentent presque tout le second œuvre d’origine : parquets massifs en chêne ou en sapin, boiseries et stucs, fenêtres en noyer avec leurs verres soufflés, cheminées en marbre du Chablais. La nouvelle mise en teinte des parois se fonde sur le travail de sondages précité. Elle évoque un environnement XIXe, sans prétendre restituer un hypothétique "état d'origine" qui n'est pas connu. En discret hommage aux touristes anglais qui séjournaient sur la Riviera, les papiers peints choisis sont des rééditions National Trust de William Morris (1834-1896), imprimés selon des techniques traditionnelles.
Le couloir central est volontairement laissé dans un "état archéologique" brut, sans revêtements d'aucune sorte. Il sert également de nouvelle colonne vertébrale pour la distribution électrique apparente, permettant d’éviter pratiquement tout gainage dans les parois. Les pièces de service – cuisine et sanitaires – ont été débarrassées des carrelages amiantés et équipements des années 1950 ; les murs ont été remaçonnés au plâtre et à la chaux. Les installations sanitaires s’insèrent dans une nouvelle paroi creuse desservant des équipements contemporains ; le tout est entièrement réversible. Le mobilier, enfin, a été en bonne part dessiné sur mesure et fabriqué par des artisans locaux. Il est complété par des pièces historiques et des classiques du design moderne.

COMPLÉMENT IMPORTANT L'appartement Les Platanes est un monument historique qui a été rénové dans le plus grand respect de la substance existante. Le locataire en est conscient et traite l'objet avec soin. Bien que l'équipement technique soit par ailleurs moderne, certains détails fonctionnels ne correspondent pas aux normes actuelles et présentent une éventuelle source de danger. Le locataire est au courant de ces circonstances. Le propriétaire, e-domizil et la fondation Vacances au cœur du patrimoine déclinent toute responsabilité.

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Détails

  • Place de stationnement
  • Lave-vaisselle
  • Lave-linge
  • WLAN

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Libre, pas de date d’arrivée
Non disponible
Hôtes
Période de voyage
nuits
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Contact

Rue Bonivard 7
1820 Veytaux

Téléphone +41 (0)43 210 56 79
info@e-domizil.ch

Übersicht

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Montreux
Vaud
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Code d'objet: 334054

Appartement

Chambres

5

max. adultes

9


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Détails sur la destination: Montreux